Le nouveau documentaire de Jennifer Abbott, The Magnitude of All Things, fusionne des histoires des premières lignes du changement climatique avec des souvenirs de la perte de sa sœur, établissant des parallèles intimes entre le chagrin personnel et planétaire.
Regardez maintenantLorsque Jennifer Abbott perd sa sœur, décédée d’un cancer, son chagrin la rend sensible à l’extrême gravité de la crise climatique. Dans son nouveau documentaire, L’ampleur de toutes choses, elle esquisse des parallèles intimes entre les deuils vécus à l’échelle personnelle aussi bien que planétaire. Aux récits des manifestations du changement climatique observées en première ligne s’amalgament les souvenirs d’enfance qu’évoque pour la cinéaste la région de la baie Georgienne, en Ontario. Qu’ont en commun ces histoires ? Eh bien, tout, étonnamment.
Pour celles et ceux que l’on présente à l’écran, le changement climatique n’appartient pas à un futur lointain : il est à leur porte. Les combats livrés, les pertes douloureuses et les témoignages poignants se croisent dans une trame extraordinaire tissée d’émotions brutes et de beautés fulgurantes transformant l’obscurité en lumière et le chagrin en action.